Sopexa et Hopscotch Groupe ont annoncé la création d’une Fondation pour l’Innovation et la Transmission du goût pour promouvoir une alimentation saine et équilibrée auprès du plus grand nombre.

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Traiter de l’alimentation au sens large en incluant ses dimensions santé, nutrition, plaisir et goût, mais aussi son rôle dans l’intégration sociale… tel est l’objet de la Fondation pour l’Innovation et la Transmission du Goût, sous l’égide de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE).

« S’il n’y a pas de famine en France, il existe bien une fracture alimentaire souvent liée à l’éducation, remarque Armelle Dardaine-Leopoli, directrice nutrition, nouveaux projets et développement durable de Sopexa. « Plus un enfant a de vocabulaire, plus son alimentation est variée », rappelle Jean Epstein, psychosociologue qui accompagne les projets de la Fondation.

En favorisant la transmission du goût et du bien manger, la Fondation espère donc lutter contre les inégalités sociales en menant ses actions suivant quatre axes.

Le premier d’entre eux est le soutien d’actions pédagogiques auprès de publics cibles comme les enfants mais aussi les populations défavorisées, précaires ou fragiles (étudiants, familles monoparentales…). « L’idée est de développer des projets permettant de faire vivre toute l’année la Semaine du Goût (ndlr, organisée par Hopscotch Groupe) et d’en élargir l’audience au plus grand nombre », explique Armelle Dardaine-Leopoli.

 

La Semaine du Goût

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Deuxième axe d’intervention, la mise en place d’actions prospectives en faveur de l’innovation sociale entend s’appuyer sur ses mécènes pour impliquer des experts d’horizons différents dans le développement de solutions. La Fondation souhaite par exemple poursuivre le travail initié par Auchan Retail France (mécène de la Fondation), qui a mené un travail collaboratif avec le Club France du Goût en 2016 sur la thématique « Bien manger avec un petit budget ».

Le troisième axe d’intervention est celui de la production d’outils pédagogiques pour encourager la vulgarisation et les bonnes pratiques alimentaires de façon expérientielle et ludique. La Fondation projette par exemple d’organiser « Food Revolution » au CESE en mettant en scène tous les maillons de la chaîne alimentaire pour une cible familiale.

Enfin, l’institution entend travailler avec les universités et les écoles pour soutenir des projets de recherche-action pluridisciplinaires pour développer des outils innovants en matière de transmission du bien manger. Le tout avec pour but ultime que tout le monde puisse bien se nourrir pour un budget correct : « Car contrairement à l’idée reçue, il ne coûte pas plus cher de bien manger, confirme d’ailleurs Armelle Dardaine-Leopoli. Il faut surtout savoir cuisiner, savoir acheter en apprenant à décrypter les étiquettes et à comparer les prix. »