
Dans la communauté scientifique internationale, l’anglais s’est imposé comme la langue la plus utilisée pour la rédaction de documents spécialisés. De nombreuses études sont pourtant réalisées aux quatre coins du globe et publiées dans leurs langues d’origine. Le domaine médical regorge de vocabulaire technique et spécifique qu’il faut savoir maîtriser à la perfection. En traduction, ce secteur demande une grande vigilance, et un faux-sens peut rapidement conduire à de sérieuses erreurs. Des enjeux à la méthodologie, découvrez l’univers de la traduction médicale.
Adopter le bon discours en fonction du public cible
C’est évident, vous allez communiquer différemment selon votre cible. Que ce soit à l’écrit ou à l’oral, il est important de déterminer en amont vos objectifs de communication. Le ton et le vocabulaire seront aussi différents si l’on s’adresse à un expert qui se renseigne sur les recherches concernant une maladie, ou bien à un patient ayant besoin de comprendre la notice d’un dispositif médical. Il est aussi nécessaire d’adapter les tournures de phrases en fonction du pays ciblé. Dans un premier temps, renseignez-vous sur votre secteur, son marché et appréhendez les attentes de votre public cible afin de pouvoir localiser votre contenu, c’est-à-dire, utiliser les termes couramment employés dans la région ciblée.
Faire appel à des traducteurs experts
Dans ce domaine, être traducteur requiert une grande expertise. Les traducteurs médicaux sont formés afin de comprendre et connaître les différentes spécialisations scientifiques : allergologie, cardiologie, ophtalmologie, oncologie… Ce secteur demande une attention particulière de la part des traducteurs, qui doivent procéder avec méthodologie et rigueur. En amont de la traduction, la phase de documentation est indispensable. Afin de cerner le sujet, les traducteurs se renseignent sur l’appareil, l’organe, les tissus… que la maladie affecte. Ces recherches permettent d’adopter le vocabulaire nécessaire et de repérer les sigles, acronymes et faux-amis qui pourraient se trouver dans le document à traduire. Il sera donc essentiel de mobiliser un relecteur différent du traducteur afin qu’il vérifie ces différents éléments, qui peuvent changer du tout au tout le sens d’une phrase.
Vocabulaire technique, faux-amis et siglaisons
L’utilisation d’un champ lexical adapté est de rigueur, et le traducteur doit veiller à ne pas tomber dans le piège de la facilité. Même si certains mots sont similaires grâce aux termes issus du latin, comme « catheter » en anglais qui signifie cathéter en français, les faux-amis sont aussi récurrents. En anglais, le mot « perfusion » signifie irrigation, souvent sanguine, d’un organe ou d’un tissu. Les siglaisons sont aussi des éléments cruciaux dans la traduction. En anglais, « AIDS » (Acquired Immune Deficiency Syndrome) désigne le SIDA (Syndrome d’Immunodéficience Acquise). Face à la complexité de certains sigles, le traducteur peut aussi reprendre la totalité de l’expression anglaise, comme par e xemple TSH (Thyroid-Stimulating Hormone). Les traducteurs experts du secteur médical sont là pour vous aider à démêler tous ces cas particuliers présents dans les documents scientifiques.
Chaque domaine scientifique demande un travail minutieux. Après avoir déterminé le marché cible et le public visé, la localisation des contenus peut commencer. En faisant appel à des traducteurs spécialisés, la traduction des documents respectera avec exactitude les propos mentionnés dans la langue source. La recherche en amont et l’expertise des traducteurs vous apporteront l’aide nécessaire afin de ne pas tomber dans les pièges des mots et sigles techniques.
A propos de Technicis
Le groupe Technicis compte parmi les acteurs les plus dynamiques de son secteur grâce à une forte stratégie de croissance externe. Il se positionne dans le top 10 mondial des sociétés de traduction avec un chiffre d’affaires estimé à plus de 120 millions d’euros sur l’année 2018. Ses 820 salariés sont répartis sur 14 pays entre l’Europe (France, Belgique, Italie, Suisse, Espagne, Finlande, Suède, Danemark, Allemagne, Angleterre, République tchèque), l’Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis) et l’Asie (Chine). Avec un portefeuille de plus de 6 000 clients, le groupe Technicis collabore avec la majorité des entreprises du CAC 40, ainsi qu’avec de grands groupes européens et américains.
Retrouvez tous les services du Groupe Technicis sur www.technicisgroup.com
Amélie Catry – Content Manager – Technicis